Aquarium et Fronton

Publié le par Cousin Francis

Mangue, Auteurs britanniques et Aquarium

Le cousin s'est bricolé une espèce de tablette surélevée avec des morceaux de lames de parquet ; puis il l'a peinturlurée avec un vieux fond de pot de glycéro couleur mangue (enfin, c'est une certaine idée de la couleur des mangues) ; puis il l'a posée sur la cheminée où avant étaient entassés des tas de bouquins d'auteurs britanniques ; puis il y a installé un petit aquarium de trente litres ; puis il a mis du sable, des cailloux (pour faire un dolmen et des menhirs).
Demain le cousin commencera à remplir avec de l'eau ; puis il ira acheter des plantes aquatiques ; après on verra.
En attendant, le cousin ne sait pas trop où il va entasser ses bouquins d'auteurs britanniques...
Zut alors.

10 avril 2007

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Trois petites plantes et puis on verra

Le cousin a été acheter des plantes pour son aquarium. Comme il n'y connaît rien, il a demandé à un vendeur de choisir pour lui deux ou trois plantes ne demandant pas d'entretien et increvables ("ou peu s'en faut" il a dit en rigolant, mais ça a pas fait rigoler le vendeur) ; et puis pas chères aussi.
Le vendeur a attrapé trois touffes de Egeria densa, Cabomda aquatica et Myriophyllum aquaticum (en disant les noms sans lire les étiquettes, c'est un bon vendeur !). Ca a fait huit euros et septante centimes. De retour chez lui, le cousin a planté ses nouvelles amies dans la couche de sable grossier qui tapisse le fond de son aquarium ; puis il a rajouté de l'eau (du robinet) jusqu'à la hauteur indiquée dans le mode d'emploi de l'aquarium ; puis il a branché la petit pompe qui entretient un courant d'eau ; puis il a allumé la lampe posée à côté.
Ca a fait joli...
La semaine prochaine, le cousin ira acheter des poissons. Des petits qui brillent de toutes leurs couleurs.
Chic planète !

11 avril 2007

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et glou et glou et glou

Le cousin a été faire un tour à l'UNICO du village. Comme ils avaient rentré tout un stock de pinards, le cousin a bien passé une heure à renifler les bouteilles. Ca l'a quand même un peu étonné qu'ils aient du Fronton à deux euros zéro cinq. Soit douze euros trente du carton de six boutanches. Pas cher, pas cher. Faut savoir que le Fronton - en fait il faudrait dire "Côtes du Frontonnais, Fronton" puisqu'il s'agit d'une AOC répartie en deux groupes de communes de la même région nord-toulousaine, l'autre étant "Côtes du Frontonnais, Villaudric" - est un petit vin plutôt sympa, fruité et un rien coquinet, fort charmant ma foi mais néanmoins de belle rondeur, et à la bouche très caractéristique de par le cépage prédominant qui constitue ce cru : la Négrette, originaire de l'île de Chypre et ainsi baptisée à cause de la peau très noire de son raisin. Bien qu'associée au Cabernet Franc et au Gamay, c'est bien la Négrette qui fait le bonheur du Fronton : un breuvage à boire à température ambiante - voire même rafraîchi à une quinzaine de degrés - et qui accompagne au mieux viandes rouges et fromages, bien entendu, mais aussi volailles et même poissons grillés. Seulement voilà, fort peu tannique, moyennement charpenté, le Fronton n'est point un vin de bonne garde destiné à vieillir dans la cave de l'honnête homme. Il convient de le boire jeune ! Or, les bouteilles bradées à l'UNICO étaient du cru 2003. Limite, limite. Dans le même arrivage, le cousin repéra bien des 2004 et 2005... mais au double du prix ! D'où ce soupçon : le but de la manoeuvre était peut-être bien de liquider à vil prix un stock en fin de carrière, voire ayant dépassé la limite d'âge. Le cousin fit donc ce que tout honnête homme aurait fait à sa place : il acheta une bouteille, rentra chez lui, et commença à se la pochtronner de la plus professionnelle manière qu'il soit, c'est-à-dire avec un verre dans une main et un beau morceau de pain complet au levain dans l'autre. Verdict : arrivé à la moitié, ou peu s'en faut, de la bouteille, le cousin avait acquis la certitude qu'il ne retournerait pas en acheter d'autres le lendemain, comme il l'avait virtuellement envisagé - à ce prix-là, ça aurait pourtant fait plaisir à plus d'un de ses poteaux. Quant à ce qu'il restait dans la bouteille testée, cela finirait dans le vinaigrier où cela ferait, sans le moindre doute, un excellent vinaigre.
On ne gagne pas à tous les coups.

12 avril 2007

Publié dans Chic Planète !

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D
Incidemment...<br /> Tes trois plantes sont peut être increvables en aquarium mais lorsqu'elles s'échappent et s'installent en milieu dit "naturel", elles sont très envahissantes...  Alors si tu décides de t'en débarrasser, poubelle  ou compost !!
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C
Me débarasser de mes plantes dans une poubelle ? Quelle horreur ! On ne se débarasse jamais de rien, ici. Tout est recyclé et on pratique la décroissance dans la simplicité joyeuse et volontaire.  Alors si un jour je souhaite ou dois me séparer de l'aquarium, le plus simple sera d'en faire cadeau à quelqu'un - poissons et plantes y compris. Il faudra donc que je pense à joindre aussi cet avertissement ;o)))Cela étant, il y a une assez grande mare au milieu de la bambouseraie, avec pas mal de bestioles : les salamandres viennent y déposer leurs oeufs, les tritons y batifolent, les tétards y tétardisent, à une époque un ragondin s'y était installé, à une autre ce fut un couple de hérons. Ces plantes s'y acclimateraient sans doute aisément et je pense qu'elles constitueraient une bouffe de choix pour tous ces morfales. Non ? Non ! Ah bon...Vous avez bien sûr raison.Sur le fond, je me garde évidemment des introductions d'espèces non indigènes dans le milieu naturel, surtout celles qui n'ont pas de prédateurs locaux ou sont d'une voracité au-dessus de la moyenne (comme ces saloperies de tortues américaines ou ces grosses écrevisses même pas bonnes et également américaines). Mais je ne suis pas contre certaines expériences. Il m'est arrivé de faire dans la forêt à côté des semis de plantes qui avaient disparu mais que je me souvenais y avoir vues quand j'étais gamin. En principe je crois que c'est illégal. On ne doit rien prélever et rien introduire. Mais il faut bien que quelqu'un se bouge le cul pour enrayer le déclin de la biodiversité, non ? Pensée globale, action locale.Mais pour mes plantes d'aquarium qui, si je suis bien renseigné, viennent à l'origine aussi d'Amérique (qu'est-ce qu'ils nous envoient comme saloperies !), mieux vaut en effet s'abstenir de les laisser se propager n'importe comment et n'importe où. Correct ?
J
De la part d'un ancien aquariophile repenti:Alors, ces poissons?
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